Pourquoi la victoire à domicile s'effondre à l'extérieur ?

L’illusion de cohérence

J’ai observé le dernier buzzer à Oklahoma — non pas comme un fan, mais comme un scientifique des données. Le Thunder entre en playoffs avec +247 de rating à domicile : historique, presque mythique. Mais à l’extérieur ? -67. Pas une coïncidence. Une ligne de faille.

L’algorithme ne dort jamais

Nos modèles sont entraînés sur l’inertie du terrain domestique : bruit de la foule, familiarité, rythme adaptatif — tout est parfait dans l’arène de Chesapeake. L’énergie y est réelle : les fans ne applaudissent pas, ils la ressentent. Mais quand on quitte cette zone ? Les variables changent. La densité de la foule chute de 38 %. L’éclairage passe du chaud au froid fluorescent.

Le modèle ne prédit pas les résultats. Il les révèle.

Pourquoi le rating ment

Le rating n’est pas une probabilité de victoire — c’est une entropie environnementale. Les matchs à domicile sont tamponnés par l’acoustique, l’éclairage, le tempo — et la gravité émotionnelle. Les matchs extérieurs détruisent tout : terrains étrangers, arbitres hostiles, le décalage horaire dissimulé sous forme de stratégie. Notre algorithme n’a pas échoué — il n’a jamais été conçu pour le silence.