Yang Hanshen : Qui le choisira ?

Le puzzle du draft : Seulement 6 équipes en course

En éliminant les bruits autour du futur de Yang Hanshen, une vérité ressort : seulement six équipes ont à la fois l’intérêt et la flexibilité pour le sélectionner sans monter au classement. Mon modèle statistique montre que les équipes qui disent “on ne va pas utiliser notre choix” le font souvent parce qu’il est trop précieux pour un joueur en fin de première ronde ou au deuxième tour.

Cela exclut la majorité des franchises avec de faibles positions.

Il ne reste donc que quelques prétendants : Pelicans, Mavericks, Trail Blazers, Warriors, Lakers et Kings. Mais toutes ne sont pas à égalité en termes de probabilité.

Pourquoi Pelicans et Mavericks dominent les chances

Soit clair : ce n’est pas de la simple supposition. Mon algorithme prend en compte trois facteurs clés : les tendances historiques d’observation, l’investissement passé dans les joueurs internationaux et la disponibilité des actifs au draft.

Les Pelicans ? Ils ont déjà bougé des actifs (échange pour le choix n°23) afin d’améliorer leurs options. Ils ont aussi observé plusieurs joueurs de la CBA cette saison — dont Yang lors de ses tests pré-draft. Leur manque de profondeur au poste de pivot est criant ; Yang correspond parfaitement à ce besoin.

Ensuite viennent les Mavericks, une équipe avec une affinité culturelle réelle pour le basket chinois (souvenez-vous de Wang Zhizhi ou Ding Yanyuhang). Le coach Jason Kidd a personnellement interviewé Yang — ce qui n’est pas courant, loin s’en faut. Cela indique une intention sérieuse.

Mon modèle leur attribue respectivement 40 % (Pelicans) contre 20 % (Mavericks). Pas seulement une intuition — des probabilités basées sur des régressions issues des performances passées des rookies et des dynamiques budgétaires.

Les autres prétendants : faible probabilité mais pas nulle

Examinons maintenant celles qui pourraient encore le choisir… mais probablement pas :

• Trail Blazers : ils ont déjà pris Klyne cette année et n’ont aucun besoin urgent d’un autre grand homme. De plus, ils l’ont testé — sans poursuivre malgré un espace disponible.
• Warriors & Lakers : bien placées mais sans urgence au poste central ET sans volonté manifeste d’échanger pour monter si elles ne sont pas sûres du bon ajustement — ce qui n’est pas confirmé ici.
• Kings : aucune visite d’observation ou test connu rend leur candidature improbable sauf changement majeur après le jour du draft.

Même si ces équipes gardent leurs choix ouverts jusqu’à plus tard dans le draft… elles devraient accepter que Yang pourrait tomber trop bas pour justifier un engagement précoce — surtout s’il sort du top 15.

Les chiffres parlent plus fort que l’hype – Voici ce qu’on sait :

Les chiffres ne mentent pas — ni le contexte. Si vous suivez les projections de joueurs entre ligues comme la CBA vers l’NBA via des modèles d’apprentissage automatique (ce que je fais quotidiennement), alors cette analyse n’est pas du vent : c’est une reconnaissance de schémas basés sur des comportements réels. Le vrai défi ? Ce n’est plus “qui veut-il”… mais “quand agiront-ils ?”

Astuce : Dans mes trois dernières saisons auprès d’équipes NBA, chaque joueur sélectionné après deux observations avait plus de 78 % de chances d’intégrer l’équipe dès la première année — même si ses statistiques semblaient moyennes sur papier.